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L'écume des rêves
mort
24 octobre 2021

Épopée de l'angoisse.

[Juin] Vorace et vide. Aujourd’hui je suis ainsi. Si vide. Et donc très vorace. Rien ne m’intéresse. Mais un rien me terrasse. Je cherche à me combler : Les saveurs s’éphémèrent. Même si je mange sucré, Seul dans ma bouche reste l’amer. Vorace, je veux...
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19 mai 2021

Des insectes et des anges

Je mangerai les fleurs par la racine Un jour. toi moi nous Mangerons les fleurs par la racine Nous goûterons le printemps Dans l’impossibilité de le voir Nous goûterons la vie Dans un des plus ténébreux noir Déjà la chair flétrit Et ta tête tombe Mon...
29 mars 2021

Des jonquilles aux senteurs timides

21 mars J'ai cueilli des jonquilles aux senteurs timides, aujourd'hui. Je me suis baladée avec ma famille. Ma mère restait sur le sentier ; moi, je cherchais des jonquilles. Et je les ai trouvées, abritées par des ronces. Je les ai cueillies et je les...
16 mars 2021

Mon imminente

Ce fut un baiser froid Aussi froid que l'hiver Ce n’était pas un choix C'était un vol à découvert Tu étais en émoi Tu n'étais pas à moi Venue d'une imprévue Mon flocon, mon désarroi Ô ma douce Cassandre Tu t'es faite si vorace Le baiser sans attendre...
1 juillet 2020

L'odeur de la frustration.

Une odeur âcre dans ma chambre règne. Une odeur pestilentielle qui tout en moi s’imprègne. L’odeur de la frustration s’entête, scrupuleuse gardienne de ma geôle. Cette odeur aux relents de cigarettes, et aux arrières goûts d’alcool. Cette odeur qui bouche...
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15 mai 2020

Nirvâna

Avez-vous déjà joué au poker ? Sachez qu’avant de dévoiler les cartes, on jette la première. Suspectée de corruption, jugée indigne de confiance : indigne à l’existence. Si le monde était un casino, si la vie se résumait à une partie de poker, je serais...
27 mars 2020

1917 (« I am a poor wayfaring stranger »)

Le soleil caresse ma peau, La mélodie traverse mon coeur. J'écoute le ruisseau, Adossé contre un pleureur. Ma lettre est en chemin, Accompagnée d'hirondelles. Le vent l'emporte en vos mains : Je rentre avec elle. Le jardin bourgeonne, La maison est calme....
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L'écume des rêves
  • Nos mots dansent. Leurs pas dessinent un océan de pensées, leurs chorégraphies sont l'aboutissement de vagues de réflexion et de sentiments. Nos mots dansent. Les miens sont l'écume de mes rêves.
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